« La Chambre de commerce de Lévis a toujours eu une certaine proximité informelle avec le milieu artistique, rappelle son vice-président exécutif et directeur général Stéphane Thériault. Probablement à cause d’affinités pour l’art du président de l’époque, la Chambre s’est impliquée dès les tout débuts dans l’encan d’œuvres d’art de Diffusion culturelle de Lévis. »
Il y a 4 ans, cette implication auprès des artistes est devenue formelle. « La Ville nous a approchés avec l’objectif très noble et clair de rapprocher les affaires et les arts. Traditionnellement, les chambres de commerce ouvrent peu leur réseau à des organisations pour éviter une sursollicitation de leurs membres. Dans le cas du Comité Arts Affaires, nous avons fait une proposition qui a été très favorablement acceptée », raconte M. Thériault.
Ainsi, la Chambre de commerce de Lévis délègue un membre de son conseil d’administration auprès du Comité Arts Affaires. Présentement, c’est Paul Lessard qui joue ce rôle. D’autres actions concrètes de mise en valeur de l’art et de la culture sont posées annuellement :
- La tenue d’une activité de réseautage dans un endroit à vocation culture tel L’Anglicane, le Vieux Bureau de poste, etc. dans le but de faire connaître ces endroits aux membres;
- La remise, lors du traditionnel dîner du maire à la Chambre, du Prix Arts Affaires;
- La promotion des Journées de la culture.
« Ce genre d’entente entre une chambre de commerce et le milieu culturel au Québec est peu fréquent. Nous sommes fiers d’avoir fait ce choix. Avoir un milieu culturel actif c’est une marque de commerce forte pour une ville. Nous vivons dans une ville de 150 000 habitants et l’offre est de plus en plus distinctive dans toutes les sphères, dont les arts. C’est un “must” que ces entreprises soient en santé à Lévis. Et il ne faut pas oublier qu’il y a des gens pour qui l’art leur permet de gagner leur vie. Ce sont des entrepreneurs à part entière. S’impliquer dans le Comité Arts Affaires est pour nous un “statement” que la Chambre tient à supporter les arts à Lévis », conclut M. Thériault.